Pour moi Jean-Yves était unique et en cela, d’une certaine manière, indispensable. Sans être proches au sens d’intimes, il faisait cependant partie de ma vie depuis bientôt 40 ans (j’ai le souvenir précis de nos premiers échanges dans les allées de La Colombière à Montpellier). J’ai toujours eu un réel plaisir de le croiser au détour d’une rue, de le cotoyer dans le cadre professionnel, et surtout de partager d’agréables moments, parfois autour d’un Sauternes, permettant de profiter de ses points de vue et de sa culture, en échangeant notamment à propos de musique, peinture, littérature ou bandes dessinées, mais aussi de nos vies quotidiennes, de nos activités, de ses chiens, de nos projets. J’ai beaucoup apprécié ces moments et les estime, à regret, trop rares maintent. Bien sûr, bien moins qu’à vous, il me manquera et je continuerai sans doute à toujours penser à lui.
Sincères condoléances.